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Martine(t) News, le blog de Martine Wauters (Belgique)

4 juillet 2025

Martinets en péril : aidez-nous à les sauver !


 

Début juillet. Nous sommes en pleine saison de nidification des martinets. Depuis quelques semaines, le GT Martinets de Natagora reçoit des SOS, venant des 4 coins de Bruxelles et de Wallonie, parce que des nids sont (ou risquent d’être) détruits. Cette année, une centaine de cavités sont concernées par ces appels ! Mais ce n’est probablement que la partie émergée de l’iceberg. Les martinets ont en effet un mode de nidification bien particulier qui rend leur protection difficile parce qu’ils restent trop méconnus.

Les martinets sont des oiseaux fascinants, qui égaillent nos soirées d’été : véritables acrobates aériens (capables de faire des demi-loopings ou de piquer des pointes de vitesse dépassant les 200 km/h. Ce sont aussi des insectivores purs qui aident à réguler les populations de moustiques, de mouches,… Mais les tendances actuelles de construction et rénovation entraînent une chute vertigineuse du nombre de cette espèce. Leur mode de vie rend les recensements très compliqués, mais les observations de nombreux sympathisants sont sans appel : les martinets risquent de disparaître si rien n’est fait.

Cet oiseau migrateur niche en effet exclusivement dans des cavités souvent discrètes du haut des bâtiments. Fidèle à vie à sa cavité, le martinet parcourt plus de 10.000 km chaque année, depuis le Sud de l’Afrique, pour venir se reproduire chez nous.

C’est un oiseau fascinant qui fait tout en vol sauf pondre ses œufs et élever ses jeunes. Cela signifie qu’il mange, boit, dort, récolte les matériaux pour son nid, se toilette et s’accouple en vol !

Or, il est menacé par les nombreux travaux d’isolation et de rénovation qui rendent les bâtiments totalement hermétiques. Mais aussi parce que peu de gens connaissent son comportement : les amis des oiseaux connaissent et apprécient surtout les rondes sonores de martinets qui volent au-dessus de leur quartier en poussant des cris stridents : « siiii-sriiii-sriiii ! ». Ce qu’ils ignorent souvent, c’est que les adultes nicheurs entrent dans leur nid en vol, silencieusement, à 60 km/h. L’orifice est soit un trou, soit une fissure, souvent invisible si l’on n’y prête garde. De plus, les martinets restent tapis, silencieux, dans leur nid même si des ouvriers travaillent à côté de leur nid. Cela implique que de nombreux martinets meurent probablement lors de travaux, murés vivants ou tués par des engins de chantier.

Depuis 2010, le GT Martinets se bat pour faire passer l’info, sensibiliser préventivement une large audience (allant du grand public aux professionnels du bâtiment en passant par les autorités locales et régionales), mais aussi pour négocier des solutions « win-win » en cas de chantier problématique. Il prodigue aussi des conseils sur un large éventail de solutions pratiques qui permettent de concilier la protection des martinets et les normes actuelles de rénovation et de construction.

S’agissant des nids menacés, la loi est de notre côté, puisque la législation tant bruxelloise que wallonne protège les nids, même en dehors de la période de nidification (de fin avril à fin juillet… mais parfois même jusqu’en septembre, comme en 2024). De plus, les inspecteurs régionaux chargés des infractions environnementales (Bruxelles Environnement et le DNF) interviennent de plus en plus rapidement et efficacement pour nous aider à sauver les martinets en péril. Parfois, ils doivent malheureusement faire arrêter un chantier et infliger des amendes si les responsables font la sourde oreille. Mais nous cherchons tous, en première instance, une solution constructive, à l’amiable.

 

Aidez-nous en nous signalant tout nid de martinet que vous auriez repéré !

Si vous utilisez déjà l’outil www.observations.be (ou Obs.Mapp), encodez vos observations (en précisant bien « nid occupé » et en indiquant l’adresse et l’emplacement précis du nid). Dans le cas contraire, envoyez-nous un email : martinets@natagora.be

 

 

Canicule et jeunes martinets :

A ce stade de la saison, il arrive aussi que de jeunes martinets sautent hors du nid alors que leur corps n’est pas prêt pour ce baptême de l’air. Cela arrive notamment les jours de canicule, lorsque la cavité où ils sont nés est trop exposée au soleil. Si vous trouvez un martinet au sol, ne jouez pas aux apprentis sorciers : ne le posez surtout pas dans votre jardin ou sur une branche, où il sera coincé et risque de se faire dévorer par un chat ou un autre prédateur. Ne le jetez pas non plus depuis l’étage de votre maison : s’il est blessé, malade, ou si ses ailes repliées ne dépassent pas sa queue de 1,5 cm, il est incapable de voler et se tuera. Enfin, ne cherchez pas à le nourrir ou à l’abreuver : cet oiseau a un mode d’alimentation très spécial et doit être pris en charge par un centre de soins spécialisé (LRBPO à Bruxelles, CREAVES en Wallonie).

 

 

 

 

Pour en savoir plus :

Site internet : www.natagora.be/martinets (informations sur le martinet, documents à télécharger, agenda de nos activités)

Facebook : Page « Natagora/Martinets », groupe « Sauvons les martinets en Belgique »

Blog : https://martinew.canalblog.com/ (Article expliquant comment repérer et répertorier les nids de martinets: ici)

Contact : martinets@natagora.be

 

4 juillet 2025

Recenser les martinets : mode d'emploi

 

Introduction : pourquoi recenser les martinets ?
 

  • Pour protéger les nids occupés : si nous avons connaissance de la présence de nids, nous pouvons réagir aux enquêtes publiques pour réclamer la protection du nid ou le placement de nichoirs compensatoires.  Mais aussi, si nécessaire (en dernier recours), faire arrêter un chantier en urgence (avec l’aide de Bruxelles Environnement ou du DNF, autorités régionales en la matière) et faire imposer des mesures conservatoires/compensatoires.

    Comme les martinets sont absents 9 mois par an, il est vital d’avoir accès à des données de recensements y compris lorsque les chantiers démarrent pendant leur absence. De plus, même si l’enquête publique a lieu pendant la saison de nidification, il est difficile de vérifier rapidement si des martinets occupent un bâtiment : en effet, les adultes nicheurs sont très discrets : ils entrent silencieusement dans leur cavité, à 60 km/h, et y restent tapis, sans bruit, même lorsque des ouvriers travaillent à côté.

    J’ai même connu un cas où quelqu’un avait délicatement introduit un mètre pliant dans un trou de boulin et où le martinet n’avait pas bronché, il n’était sorti qu’une minute plus tard ! Dans un autre cas, les martinets sont restés tapis dans une corniche jusqu’au moment où les ouvriers enlevaient la planche juste au-dessus d’eux !


Les travaux menés en pleine saison de nidification peuvent donc entrainer des drames méconnus : il est fort probable que des martinets soient murés vivants… Et VOUS pouvez aider à éviter de tels drames par vos recensements!

 

  • Pour aider à faire respecter la législation (Ordonnance relative à la protection de la nature en Région bruxelloise, Loi sur la conservation de la nature en Région wallone): en effet, celle-ci protège non seulement les martinets, mais aussi leurs nids… y compris en dehors de la saison de nidification ! Comme une clause stipule que nul ne peut détruire “intentionnellement” les nids, il est essentiel que des recensements permettent de faire connaître l’emplacement précis des cavités occupées: il ne suffit pas de dire ou d'écrire "il y a des martinets dans cette église"!

    C’est ainsi qu’une des plus grosses colonies de Belgique, au Cinquantenaire (Bruxelles) a pu être protégée :  j’avais signalé sa présence à Bruxelles Environnement et à la Direction des Monuments et Sites. Quelques années plus tard, cette dernière m’a contactée parce qu’elle avait reçu une demande de permis d’urbanisme pour la réfection de toutes les toitures du Cinquantenaire. Elle m’a donc demandé de la conseiller sur les clauses à intégrer au permis pour que les nids soient préservés et que les martinets ne soient pas perturbés. Grâce à cela, les travaux n’ont pas pu se dérouler à l’emplacement de la colonie pendant la saison de reproduction et les orifices ont pu être préservés. Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres, dans toute la Belgique.


    Précision importante : les martinets sont fidèles à vie à leur cavité. Si vous en avez déjà encodé une, vous vous dites sans doute que cela suffit de l’encoder une fois. Or, il importe de vérifier la présence des martinets et de l’encoder (presque) chaque année. Faute de quoi, certaines autorités nous disent que cela ne suffit pas pour imposer des mesures !

 

  • Par intérêt scientifique (pour les atlas des oiseaux nicheurs par exemple) 
  • Parce que certaines autorités réclament des chiffres pour « voir l’intérêt de protéger cette espèce » : les données de recensement établissent en effet le statut de chaque espèce. A l’heure actuelle, faute de données suffisantes (peu d’ornithos encodent ce genre de données, vu la difficulté), le degré d’urgence est, sans aucun doute, très largement sous-estimé.

 


Quoi qu’il en soit…
 

“Chaque petit geste compte.”

“Tout ce que vous faites a un impact,
à vous de décider quel genre d’impact vous voulez avoir.”

(Dr. Jane Goodall, primatologue, éthologue, Messagère de la paix des Nations unies,
mais aussi Marraine de la Journée mondiale des martinets)

Jane Goodall, grande amie des martinets. Copyright: Martine Wauters.

Chaque nid signalé est un
geste qui compte!

 

Méthodologie :
Devenez des "Sherlock Holmes des martinets"

Indices :

1) Cavités de nidification potentielles (fissures et trous)

2) Comportements spécifiques

3) Indices sonores

4) Fientes

5) Cadavres

6) Autres espèces

 

Où encoder vos observations?

Avant de vous lâcher sur le terrain : 

Quelques conseils : attitude et communication

 

1) Cavités de nidification potentielles (fissures et trous)

Pour savoir où regarder, il faut apprendre à « se mettre dans la peau d’un martinet », à réfléchir comme un martinet. Grosso modo, ils sont susceptibles de s’introduire dans n’importe trou ou fissure (parfois invisible à l’œil nu !) situé à 5m de haut ou plus, généralement dans le haut des bâtiments,… mais des exceptions existent : il arrive que des martinets nichent bien plus bas !

Vous devez notamment tenir à l’œil :

  • les tuiles ou planches de rives (qui établissent la jonction entre la toiture et le mur mitoyen),
  • les trous de ventilation,
  • les trous de boulin,
  • les corniches (notamment les coins et les zones autour des descentes de gouttière)
  • les espaces autour des fenêtres supérieures (linteaux, appuis de fenêtre, boîtiers de volets roulants),

Mais il existe d’autres cas de figure… parfois très improbables ! Voici une photo à titre d’exemple :

Site de nidification de Martinets noirs (Apus apus)
Plusieurs couples de martinets nichent dans cette céramique murale, à Torhout (Belgique). Ce site de nidification insolite a été découvert par Willy Vermeersch. Copyright: Martine Wauters.

 

2) Comportements spécifiques

2.1 Les entrées des adultes nicheurs :

Les nicheurs rentrent au nid en volant à 60-70 km. Avant, ils amorcent (généralement) une courbe caractéristique autour du site. Sans doute pour vérifier qu’il n’y a pas de prédateur à proximité, ou qu’ils ne sont pas suivis par des martinets immatures en quête d’une cavité pour la prochaine saison : ces jeunes « exploreurs » apprennent en effet en suivant et imitant les adultes nicheurs… et ils essaient, « tant qu’à faire », de leur piquer leur place.

 


A quelques très rares endroits (certaines cavités du Cinquantenaire et de St Antoine de Padoue à Forest), ils rentrent « comme des hélicoptères » : ils « se posent » puis entrent dans leur cavité en rampant.
 

2.2 Les sorties du nid :
 


Les martinets nicheurs plongent la tête la première puis, souvent, volent en zigzag sur une trajectoire rectiligne, pendant plusieurs secondes. Probablement pour éviter de se faire attraper par un prédateur.


Attention : un martinet qui sort en marche arrière n’est jamais un adulte nicheur : c’est un « exploreur », immature en prospection, qui entre à mi-corps puis sort à reculons.



2.3 De l'utilité des effleureurs ("bangers")


Les immatures de différents âges viennent chez nous uniquement pour faire de la prospection active (s’ils ont 2 ou 3 ans) - en vue de la saison suivante ou pour « suivre la bande » en criant (s’ils n’ont qu’un an). Les immatures qui cherchent le plus activement arrivent 1 ou 2 semaines après les nicheurs. Les plus jeunes n’arrivent que mi-juin.

Les plus jeunes se contentent de tourner autour du quartier en criant (« rondes sonores »). Leurs aînés vont régulièrement effleurer (d’où leur surnom) des endroits précis, voire s’accrocher (l'illustration ci-dessus est une "synthèse" d'une vidéo de plusieurs minutes; elle montre clairement la "popularité" de ce coin de corniche, ce qui permet de déduire qu'il y a une cavité occupée à cet endroit). Il arrive même que plusieurs immatures s’accrochent « en grappes » : le premier s’accroche devant un orifice, et un ou plusieurs autres s’accrochent à lui.
 



Si vous entendez alors des cris sourds (sriii !......sriii !....), c’est un adulte nicheur qui proteste à l’intérieur. Si vous entendez « sriii-sruuuu-sriiii-sruuu-sriiii », c’est que vous avez les deux partenaires d’un couple nicheur qui protestent en synchronisant leurs cris. Dans ces deux cas, vous avez donc un nid occupé. Lorsqu’il s’agit de nichoirs, on peut parfois observer qu’un voire deux adultes bouchent physiquement l’accès à la cavité.


Les immatures montent tous en altitude (1000-3000m) pour passer la nuit. Pour être sûrs de voir les adultes rentrer au nid, le mieux est donc de faire des repérages pendant la journée, pendant les rondes sonores (souvent matin et soir, parfois en plein milieu de la journée s’il fait beau et chaud), puis de vérifier l’entrée des nicheurs entre chien et loup (certains rentrent même juste après l’allumage de l’éclairage public, alors qu’on aperçoit les premières chauves-souris). Certains nicheurs attendent le départ des immatures pour sortir chasser une dernière fois. Début juillet, il faut donc attendre jusque vers 22h30.

 

2.5 Les bagarres

Les nicheurs peuvent se bagarrer avec un intrus pendant des heures - à l’intérieur du nid, à l’extérieur et dans les airs. De temps en temps, le vainqueur maintient le vaincu la tête en bas pendant quelques heures.




2.6 Les "frimousses blanches"

Peu avant l’envol, les juvéniles vont pointer leur « frimousse blanche » à l’entrée du nid. (Ce n’est pas toujours visible, comme l’orifice est souvent très mince)


3) Les indices sonores


 

  • Rondes sonores : Sriiiiisriiiisriiiiisriiiisriii!
    Fichier sonore ici.

     
  • Cris vigoureux poussés depuis l'intérieur du nid = 1 nicheur réagissant aux rondes sonores et/ou aux tentatives d'intrusions : Sri!   Sri!   Sri!   Sri!
     
  • Cris vigoureux poussés depuis l'intérieur du nid = 2 nicheurs (mâle = sruuu, femelle = sriii) réagissant aux rondes sonores et/ou aux tentatives d'intrusions. : Srii-sruuusriiiisruuuusriii! 
    Fichier sonore ici.

 

  • Poussins dans le nid (généralement inaudibles, sauf si on est à une fenêtre située à proximité immédiate d'une cavité/d'un nichoir : Prrrriiiprriiiiiprrrriii! 
    Fichier sonore ici.

 

 

4) Fientes

Les fientes de martinets ressemblent à des cendres de cigarettes. Si vous les écrasez, elles partent en miettes, parce qu’elles sont exclusivement composées de chitine (carapaces d’insectes). Si l’orifice de la cavité est très mince, on peut parfois retrouver des fientes au pied du mur (à condition qu’il ne soit pas sous les rives, auquel cas, elles tombent sur la toiture voisine).
 

Entre début et mi-juillet, vous avez plus de chances d’en trouver, parce que les jeunes sur le point de « faire le grand saut » de leur baptême de l’air vont souvent fienter dehors. Je dis bien souvent, et pas toujours. Donc, l’absence de fiente ne signifie pas qu’il n’y a pas de nid. Mais cette méthode est un moyen facile, rapide… et amusant de repérer des nids.

 

5) Cadavres

Il arrive qu’un martinet veuille s’installer dans un nid (anciennement) occupé par des moineaux. Comme ces derniers ont tendance à accumuler beaucoup de matériaux et que certains sont des longs fils, le martinet risque de se pendre en sortant, puisqu’il plonge la tête la première.

 

6) Autres espèces


Les martinets savent que les moineaux et les étourneaux (mais aussi les Rougequeues noirs, les Mésanges bleues et charbonnières… et quelques autres, comme les Grimpereaux des jardins... et même des Perruches à collier!) occupent le même genre de cavités qu’eux. Cela vaut donc la peine de surveiller les bâtiments occupés par ces espèces, parce qu’il arrive que les martinets chassent les occupants pour s’installer, par exemple si leur propre cavité a disparu à la suite de travaux… et l’inverse est vrai aussi : d’autres espèces profitent de l’absence des martinets pendant l’hiver pour prendre leur place. Autre cas observé régulièrement : les « habitats partagés » : les étourneaux nichent en début de saison et les martinets s’installent après, à leur retour. Si les étourneaux ont du retard, c’est la bagarre.

Autre cas de figure : dans un même bâtiment, on peut avoir des nids de plusieurs espèces différentes sous les rives, on peut même avoir plusieurs espèces qui entrent par le même orifice et qui ont leur nid à différents endroits. Donc, en repérant, par exemple, un moineau qui piaille au-dessus de son nid (l’espèce est tout sauf discrète, contrairement au martinet !), on peut avoir la chance de repérer un ou plusieurs nids de martinets dans le même bâtiment.

 

Quand recenser ?

Repérages des zones intéressantes via les prénicheurs : dès la mi-mai, chaque fois qu’il y a des rondes sonores : où que vous soyez, ouvrez l’œil et repérez où les « bandes de jeunes » effleurent des hauts de façades à (presque) chaque passage !

Surtout le matin entre 8 et 10h environ, et le soir à partir de 20h30-21h (parfois vers le milieu de la journée). (Variable selon la météo, pas quand il y a trop de vent).
 

À tout moment de la journée :
Vous voyez un martinet « zigzaguer » dans le vol typique d’un individu qui quitte son nid ?
Repérez plus ou moins de quelle zone de la rue il venait, puis retournez-y à la tombée de la nuit, vous trouverez alors plus précisément où il niche.

Fientes :  environ entre le 10 et le 21 juillet, à n’importe quel moment de la journée (matin, midi ou soir). Parfois plus tôt (2025 : dès le début du mois de juillet).
C’est la preuve absolue qu’il y a un nid avec jeunes sur le point de prendre leur envol juste au-dessus (pour préciser exactement où – trou de boulin, corniche ou autre-, allez observer à la tombée de la nuit).

 

Où encoder vos observations?

  • Observations.be reste l’outil le plus (re)connu, y compris par les autorités régionales chargées de faire respecter la protection des nids. Mais il présente une série de défauts : il n’incite pas l’observateur à noter précisément l’adresse et la position exacte de l’orifice. Or, en cas de travaux, il est essentiel d’avoir ces informations. Il importe donc que vous notiez ces informations (photo de l’orifice à l’appui, c’est une précision très utile !) De plus, il est peu pratique si l’on veut exploiter les données en produisant des listes (Excell) à transmettre au service Urbanisme d’une commune ; si vous voulez communiquer ces données, vous devrez donc réaliser un tableau Excell classé par rues en fin de saison.
  • Le GTM a donc conçu un formulaire Google : encodagemartinets.natagora.be
    (Mais toutes les autorités n’ont pas d’accès automatique aux données, ce qui peut poser problème en cas de chantier menaçant une cavité)
  • Autre option : utiliser l’application anglaise SwiftMapper, qui permet ensuite de visualiser précisément les nids occupés, les nichoirs occupés, les nids disparus,…

A l’heure d’écrire ces lignes, observations.be reste la moins mauvaise option… moyennant les deux précisions ci-dessus.
 

Quelques conseils : attitude et communication

N’oubliez pas que vous allez souvent faire vos recensements en ville, dans des rues résidentielles, au milieu de maisons habitées. Une certaine déontologie est donc de mise :

  • discrétion, ne pas pointer de jumelles sur un bâtiment,… Personnellement, je me poste un peu à l’écart du bâtiment, dans une position qui me permet de donner l’impression que je regarde lus haut vers le ciel alors que je regarde en fait vers le haut des bâtiments
  • Il peut aussi être utile de porter un vêtement vous identifiant comme ornithologue en plein recensement, ainsi que de vous munir d’un document illustré (brochure,…) pour montrer aux curieux ce que vous observez ou cherchez à observer. Emporter une silhouette grandeur nature du martinet (en carton ou en bois) peut aussi être très utile, vous pouvez la trouver sur le site de la Journée mondiale des martinets : www.worldswiftday.org > Take action > Resources. Lien direct : https://www.worldswiftday.org/wp-content/uploads/2022/06/Swift-Mascot_MSF_SWF.pdf

En vous équipant suivant ces conseils, vous ferez d’une pierre deux coups : vous éviterez de vous attirer des ennuis (habitants méfiants voire agressifs parce qu’ils croient que vous les espionnez) et vous profiterez de vos rondes pour sensibiliser et informer vos interlocuteurs.

 

Bons recensements, et n'oubliez pas: chaque nid recensé est un geste qui compte BEAUCOUP pour la protection des martinets! N'oubliez pas non plus de tenir à l'œil toute l'année les nids que vous avez recensés pendant la saison de nidification : si vous voyez apparaître un avis d'enquête publique (affiche jaune en Wallonie, rouge à Bruxelles), prenez le temps de vérifier s'il ne concerne pas un bâtiment où vous avez repéré un ou plusieurs nids et, si c'est le cas, réagissez à l'enquête en signalant la présence de nids, avec la justification que la législation précitée impose la protection des nids. Vous pouvez aussi nous transmettre l'information si vous préférez que nous réagissions en tant que Natagora (martinets@natagora.be).

 

Merci d'avance... pour la survie des martinets!

 

 

 

 

 

 

17 mai 2025

« Colonie Toverfluit» : rapport 2024

 

(Pour un « rappel des faits » depuis 2011, voir cet article.
Autres publications sur la colonie via ce lien.)

 

 

  1. Petit lexique (rappel)
  • Plan des différentes façades :
La dénomination des bâtiments prend le Scheutbos comme "point de départ" (A), le "D" étant le bâtiment des primaires. Les lettres minuscules représentent les façades: a pour les façades tournées vers l'extérieur du campus, b pour la cour intérieure.

 

  • « Exploreurs » ou « effleureurs » :
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Effleureur en train de "reluquer" un trou. Copyright: Aline de Lannoy (utilisation interdite sans l'autorisation de l'auteur)

« Après environ 2 ans, les jeunes martinets commencent à avoir des démangeaisons aux pattes. Ils veulent bientôt fonder leur propre famille et commencent à chercher leur propre maison pour l'année suivante. Ils suivent secrètement les oiseaux adultes occupés à nourrir leurs petits et sont ainsi conduits vers un site de nidification. Ce qu'ils font alors est si remarquable que cela leur vaut le surnom de « Bangers » en anglais. Ils volent et se cognent contre un site de nidification précis, ce qui dans le cas d'un espace creux (par exemple un nichoir) provoque un son sourd (un bang). Parfois, ils restent également accrochés à l’entrée du nid. Si le site est occupé, il ne faut généralement pas longtemps pour que les jeunes soient chassés par les habitants « officiels ». Tous les sites de nidification potentiels sont soigneusement identifiés et mémorisés par les jeunes oiseaux car l'année prochaine, ils en revendiqueront un comme « leur » site de nidification. Certains y passeront également la nuit cette année. Que les oiseaux plus âgés apprécient ou non ce que font les jeunes restera toujours un mystère pour nous. Peut-être qu’ils le vivent comme du harcèlement. Les jeunes martinets nous font sourire avec leurs pitreries folles, dégringolant et criant dans les rues, tandis qu'ils recherchent des endroits pour faire leur nid, comme une fissure dans le mur ou une vieille corniche. Et, avec leurs cris délicieux, ils nous plongent dans une merveilleuse ambiance de l'été, car ils ne sont présents dans nos villes que lors des beaux jours. En bref : des jeunes en goguette dont il faut profiter. » (Karin Gielen, Natuurpunt Studie)
 

Deux effleureurs ont des visées sur le même trou. (Copyright: Marc Fasol. Utilisation interdite sans l'accord de l'auteur)

 

  1. Rapport annuel du recensement

 

 

 

 

 

 

Cette année, un changement majeur dans l'organisation nous a permis de réaliser le recensement le plus exhaustif que nous ayons jamais pu réaliser: après des années de bonne collaboration avec l'école, j'ai reçu un badge d'accès aux différentes cours et l'autorisation d'y opérer en soirée. Comme les martinets nicheurs rentrent au nid pour la nuit, les séances ont été plus "rentables" en moins de temps. C'est ainsi que nous avons pu recenser 81 trous de ventilation occupés sur 258 (dont 40 aussi visités par des Effleureurs, 29 autres seulement visités par des Effleureurs),

Le dernier oiseau nicheur a été observé le 16 septembre ! Une petite équipe a assuré le suivi de fin de saison entre fin juillet et mi-septembre. Une saga passionnante (... mais interminable), pleine de rebondissements, qui nous a permis d'observer le comportement individuel des retardataires, mais aussi les attaques de prédateurs : 

Un soir, un épervier, perché en embuscade dans l'arbre situé devant les cavités Ca 1 et 2 crépuscule, que nous n'avions même pas vu arriver, a tenté d'attraper un martinet qui arrivait comme en bolide pour entrer dans sa cavité. Heureusement, c'est le martinet qui a été le plus rapide. Un autre jour, alors que seule la cavité Cb2 était encore occupée, une corneille perchée sur le coin droit de Db, a tenté de se jeter sur le martinet qui rentrait au nid. Elle s'est agrippée au petit rebord sous le tour de ventilation et a tenté, pendant plusieurs secondes, de tirer le martinet par la queue ou les ailes avec son bec. Là aussi en vain, heureusement.

Epervier juste après sa tentative manquée sur Ca 2 (Copyright: Martine Wauters)
Corneille en embuscade. L'instant d'après, elle se jetait sur un martinet de Cb2. (Copyright: Martine Wauters)
 

 

Aa

Occupés : 1, 3, 10, 11, (12 ?), 15, 16, 34, 35, 39, 51 (10 ou 11 trous).

Effleureurs : 38, 39, 40, 41.

+ 1 Grimpereau des jardins ! (Derrière la descente de gouttière à côté du n°52).

Ab

Occupés : 8, 12, 14, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 28 (10 trous).

Effleureurs : 6, 7, 13, 14, 15, 16, 18, 19, 22, 24, 25, 16, 27, 28.

 

Ba

Occupés : 1, 2 (2 trous).
Effleureurs : 1.

Bb

Occupés : 4, 5, 6 (3 trous).
Effleureurs : 5, 6.

 

Ca

 

Occupés : 1,2,3,4,5,6,7,8, 11, 16,17,18, 22,23, 25, 27, 29, 32, 34,35, 39, 41,43,44,45,46,47,48, 49,50, 51 (31 trous).

Effleureurs : 3,4,5,6,7,8, 11,12, 14,15,16,17,18, 26,27,28,29, 35,36,37, 39,40,41,42,43,44,45, 46,47,48.

+ 1 couple de Moineaux domestiques ! (Derrière la descente de gouttière à côté du n°1)

Cb

 

Occupés : 2,4,12,13,19,22,23,25,29,32,33,34,37,40,43,44,48,51,53,56 (20 trous).
Effleureurs : 2,4,5,6,7,8,9,12,13,22,24,26,27,33,35,56.

 

Da

 

Occupés : 10, 14 (2 trous).
Effleureurs : ---

Db

 

Occupés : 15, 35, 44 (3 trous).
Effleureurs : 44.
+ Pipistrelle sp (Derrière la descente de gouttière à côté du n°1)

 

Autres espèces d’oiseaux observées sur le campus ou au-dessus (en survol): Epervier d’Europe, Pie bavarde, Corneille noire, Merle noir, Grive musicienne, Troglodyte mignon, Accenteur mouchet, Rougegorge familier, Fauvette à tête noire, Pouillot véloce, Mésange charbonnière, Pigeon ramier, Pigeon biset féral, Pic épeiche, Pic vert, Perruche à collier. Survolant le site : Hirondelle rustique, Perruche Alexandre, Choucas des tours, Corbeau freux, Buse variable, faucons sp, laridés sp.

Grimpereau des jardins en plein nourrissage, le 7/07/24, son nid est manifestement derrière cette descente de gouttière (Copyright: Christiane Moulu - utilisation interdite sans l'accord de la photographe)
Perruche à collier s'intéressant à une cavité, bien que l'orifice soit trop petit pour elle (Copyright: Martine Wauters)

 

Autres espèces animales observées sur le campus :  Hérisson, Pipistrelle sp, Crapaud commun.

 

Merci à tous les bénévoles qui sont venus recenser et/ou photographier cette colonie passionnante! J'espère que ce rapport en inspirera d'autres à nous rejoindre cette année! Contact pour plus d'infos: martinets@natagora.be.

 

Quelques bénévoles en pleine concentration devant la façade Aa. (Copyright: Martine Wauters)
Les bénévoles, fatigués mais heureux du travail accompli (Copyright: Martine Wauters)
Plusieurs chiens ont sagement assisté aux séances de fin de saison (ici, Claddy, le chien de Didier). (Copyright: Martine Wauters)

 

 

 

4 avril 2025

Nouveau : fiches-conseils

Nouveau : fiches-conseils

Alors que les martinets ont entamé leur migration (et que certains ont même déjà atteint leur destination dans le Sud de l'Europe), j'ai le plaisir de vous annoncer que le GT Martinets de Natagora vient de publier une série de fiches-conseils pour préserver ou remplacer les sites de nidification des martinets.


Je planchais dessus depuis longtemps (avant le COVID!), mais diverses urgences successives et les aléas de la vie ont fait que cela n'avait jamais abouti. Avec l'aide de quelques bénévoles (relectures, mise en page), nous pouvons enfin vous proposer quatre fiches pratiques : 

 

  1.  une fiche générale, intitulée "Plaidoyer pour des bâtiments "Martinets admis"", 
  2.  "Aménagement des trous de boulin", 
  3.  "Aménagement des trous de ventilation", et 
  4.  "Aménagement des corniches". 

D'autres suivront (notamment sur la question des briques-nichoirs). Cet article sera mis à jour à la publication de chaque nouvelle fiche.
 

 

Deux versions

De plus, ces fiches existent en deux versions différentes : l'une à lire en ligne, l'autre à imprimer (en fonction de la nature de votre chantier) sous forme de dépliants.

Le but est de les distribuer dans le cadre des activités du GT Martinets de Natagora, mais aussi de demander aux administrations communales de les diffuser tant sur leur site internet (dans la liste des documents utiles pour les demandeurs de permis d'urbanisme) qu'au guichet de leur service Urbanisme (version "dépliants").

Je compte sur vous pour diffuser cette information autour de vous, pourquoi pas en contactant votre administration locale pour lui proposer/demander de les utiliser?

Vous pouvez télécharger la version à lire en ligne via la page du GT Martinet, vers le bas, dans la rubrique "téléchargements" :

Vous voulez la version imprimable (version "flyers")?
Contactez-nous pour la demander! (martinets@natagora.be).
 

 

 

30 mars 2025

Agenda 2025

 

A un mois du retour des premiers martinets en Belgique, voici déjà quelques dates d'activités "martinesques" pour cette saison 2025. A vos agendas ! Et revenez régulièrement voir cet article, les détails pratiques seront ajoutés au fur et à mesure. D'autres activités à d'autres dates aussi, sans doute. Hors agenda: les séances collectives de recensement des colonies de martinets.
(Dernière mise à jour: 18/04/25)


Vous voulez nous aider pour ces recensements ou vous souhaitez organiser une activité?
Contactez-nous! (martinets@natagora.be)

 

Dimanche 6 avril :
Halle

Stand info chez Ecoflora, dans le cadre de leurs portes ouvertes.
Ecoflora est l'importateur belge des excellents nichoirs Schwegler.
Pour plus d'infos: www.ecoflora.be

 

Dimanche 13 avril :
Tours & Taxis (Bruxelles)

Stand à l'événement H.O.M.E
Gare Maritime, Tours & Taxis
Détails ici.

 

Jeudi 1er mai :
Neerpede (Bruxelles)

"1er mai: 1er martinets?"
Promenade guidée le soir.

A Bruxelles, les premiers martinets nicheurs nous reviennent entre la mi-avril et début mai, en fonction des conditions climatiques. Un adage dit d'ailleurs "1er mai, 1er martinet". Chaque année, c'est souvent à Neerpede que j'observe "mes" premiers martinets de la saison, qui trouvent, au-dessus des étangs, les nombreux insectes nécessaires pour les requinquer après (ou pendant) leur migration de 7.000 à 10.000 km.

Nous vous proposons donc de nous accompagner pour une balade tranquille autour de l'étang, émaillée de petits récits sur la vie étonnante du martinet. En fonction de la météo et du nombre d'oiseaux présents, nous ferons peut-être un petit crochet en bordure du Pajottenland.

Si les martinets sont présents, vous pourrez partager ce qu'un ami des martinets a surnommé "l'apodophorie" (la joie de voir "vos premiers martinets de l'année")!

Selon la météo, peut-être aurez-vous la chance d'en voir une centaine chasser au-dessus de vos têtes, peut-être seulement un petit groupe. Si les martinets ne sont pas encore au rendez-vous, nous observerons les Hirondelles rustiques et de fenêtre et, à défaut, les oiseaux d'eau (grèbes, fuligules,...).

Infos pratiques:

Rv à 19h devant la Maison verte et bleue, .
La promenade se terminera vers 20h30 mais, comme l'activité des martinets et autres espèces précitées varie au fil de la soirée, les personnes qui le souhaitent pourront ensuite rester avec nous au bord de l'étang pour poursuivre les observations en fonction de leurs disponibilités, éventuellement jusqu'à la tombée de la nuit.

Réservations et contact pour plus d'infos: martinets@natagora.be
(En réservant, vous serez avertis de tout changement éventuel de dernière minute (en fonction de la météo, des martinets,...)

 

Dimanche 4 mai :
Woluwé-Saint-Pierre (Bruxelles)

Stand à la Fête de l'avenue de Tervuren (village du Développement Durable, square Léopold II, au niveau de la statue à tête de cheval, sur la droite en remontant vers Montgomery), de 11 à 19h.
En bref et pour rappel : plus de 3kms d’associations, de commerçants, de brocanteurs, d’animations et de spectacles qui seront répartis entre le Cinquantenaire et le quartier du Chien Vert. 

 

Mardi 6 mai :

Recenser les martinets : mode d'emploi (webinaire)

De 19 à 20h

Webinaire pour recenser efficacement et correctement les Martinets noirs: quels comportements correspondent-ils à des martinets de quel âge? Lesquels vous donnent-ils quels indices?

Il est temps de recenser les martinets!

Vous ne savez pas/plus (trop) comment faire? Vous croyez savoir mais voulez rafraîchir ou peaufiner vos connaissances ? 

Ce séminaire est pour vous, que vous soyez volontaire du GTM ou ami des martinets: tout le monde est le bienvenu. 

Attention, ceci n'est pas une conférence extensive sur les martinets mais bien une formation sur leur recensement. A l'issue de la séance, nous vous encourageons à faire le tour de votre quartier pour tenter d'apercevoir des martinets nicheurs.

Le saviez-vous? 

Encoder les nids de martinets que vous trouvez nous aide à protéger ceux-ci.

Inscription obligatoire par email: martinets@natagora.be.

 

Mardi 12 mai :

Recensement de la "colonie Toverfluit"

Molenbeek (Bruxelles)

De 19h30 à 21h30 

La saison des recensements est ouverte!
Première séance à l'athénée Toverfluit, en contrebas du Scheutbos, où niche la plus grosse colonie de martinets de... Belgique (81 nids y ont été recensés en 2024!)! 

Rejoignez-nous!
Que vous vouliez mettre en pratique ce que vous avez appris au webinaire du 6 mai ou apprendre sur le tas, vous êtes tous les bienvenus! Ce n'est pas difficile, un petit briefing puis un peu de concentration suffisent, et le spectacle est fascinant!

 

Inscription obligatoire avant le 12 mai, par email (martinets@natagora.be), au plus tard à 17h le jour J. Le campus est situé rue de la Flûte enchantée 19/21. Des précisions sur le point d'accès et un numéro de contact seront communiqué à l'inscription. seront donnés à l'inscription. 

Attention d'être bien à l'heure: le site est fermé au public, nous l'ouvrirons spécialement puis la barrière sera fermée pendant que nous nous concentrerons sur le recensement. 

Apportez de quoi noter: bic ou crayon, papier, et un support dur; un siège pliant ou un coussin. Les jumelles ne sont pas nécessaires au recensement.
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
 

 

Samedi 17 mai :
St Gilles (Bruxelles)
Stand à l'événement "compost en fête" organisé par Bruxelles Environnement.
Nous partagerons un stand avec Natabru (Régionale de Natagora).
Les détails ici.

 

Dimanche 25 mai :

Recensement de la "colonie Toverfluit"

Molenbeek (Bruxelles)

De 19h30 (briefing) à 22h

La saison des recensements est ouverte!
Deuxième séance à l'athénée Toverfluit, en contrebas du Scheutbos, où niche la plus grosse colonie de martinets de... Belgique (81 nids y ont été recensés en 2024!)! 

Rejoignez-nous!
Que vous vouliez mettre en pratique ce que vous avez appris au webinaire du 6 mai ou apprendre sur le tas, vous êtes tous les bienvenus! Ce n'est pas difficile, un petit briefing puis un peu de concentration suffisent, et le spectacle est fascinant! Vous pourrez y observer, dans des conditions idéales, un large florilège de comportements.

 

Inscription obligatoire, au plus tard le 23 mai, par email (martinets@natagora.be). Le campus est situé rue de la Flûte enchantée 19/21. Des précisions sur le point d'accès et un numéro de contact seront communiqué à l'inscription seront donnés à l'inscription. Si la météo s'annonce trop mauvaise, quelques jours avant, l'activité sera avancée au samedi (plan B) voire au vendredi (plan C). Il importe donc particulièrement de s'inscrire.

Attention d'être bien à l'heure: le site est fermé au public, nous l'ouvrirons spécialement puis la barrière sera fermée pendant que nous nous concentrerons sur le recensement. 

Apportez de quoi noter: bic ou crayon, papier, et un support dur; un siège pliant ou un coussin. Les jumelles ne sont pas nécessaires au recensement.
 
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
 

Samedi 7 juin :
Cinquantenaire (Bruxelles)

Journée mondiale des martinets (JMM)
A Bruxelles, nous célébrerons les martinets avec vue sur la colonie emblématique du Cinquantenaire et faisons le buzz pour contribuer à leur protection!
De 19 à 22h.

La colonie niche dans les hémicycles de part et d'autre des arcades du Cinquantenaire (là où vous pouvez voir une série de grandes mosaïques murales, et où il y avait une guinguette en 2024). Le rv est donc fixé dans l'espace situé entre ces deux hémicycles (côté centre ville des arcades, donc PAS du côté des musées de l'Auto et de l'Armée).

Il est important d'apporter de quoi vous asseoir (siège pliant, coussin ou couverture), cela contribuera à l'ambiance festive et conviviale. Jumelles utiles, pique-nique pas obligatoire, mais bienvenu.

Où que vous soyez, vous aussi, "faites quelque chose pour les martinets le 7 juin"!
Pour cette 7è édition, une série d'actions sont possibles:

  • faites le buzz autour de cet oiseau fabuleux (#WSD2025, #JMM2025), sur les menaces qui pèsent sur lui et sur ce qui peut être fait pour l'aider,
  • allez les admirer dans votre quartier et recensez les nids,
  • organisez une activité festive,
  • organisez un webinaire local, national ou international,ou une conférence, une exposition,...
  • contactez votre commune ou "votre ministre" pour lui demander de s'investir concrètement pour la sauvegarde des martinets,
  • organisez une activité créative/ludique dans votre école,...

Vous pouvez éventuellement aussi organiser une activité le week-end précédent.
Chaque petit geste compte, comme le dit si bien la marraine de cet événement annuel, le Dr. Jane Goodall!

Organisation: Martinets Sans Frontières.
Site internet pour plus d'infos.
Inscriptions : formulaire.


Dimanche 8 juin :
Zwin (Knokke-Heist)

Journée mondiale des martinets (JMM)

Cette année, le GTM sera aussi présent pendant toute une journée au Zwin!

(Les détails suivront)


Vendredi 20 juin :
Jette (Bruxelles)

"Safari urbain"
Lors de cette promenade guidée, qui est devenue une véritable tradition annuelle à Jette, nous partions à la découverte des martinets, mais aussi des moineaux, étourneaux, rougequeues,... Nous en profiterons pour recenser les nids occupés dans les bâtiments tout le long de notre parcours. Le "bouquet final" sera (si la météo s'y prête) le volet aérien des martinets immature et leur ascension vers l'altitude à la tombée de la nuit.

Activité organisée en partenariat avec la Commune de Jette, réservée aux Jettois. Vous n'habitez pas la commune mais souhaitez participer à cette activité un autre jour? Inscrivez-vous à la balade du 4 juillet, organisée en partenariat avec Natagora Bruxelles!

Jeudi 26 juin :
LLN: Une balade avec les hirondelles et les martinets

L'étudiante qui donnera les explications sur les martinets, Thérèsa, est aussi membre du GTM. D'ici là, voici son appel : "Je réalise mon mémoire sur le suivi des martinets noirs à LLN. Ces oiseaux fascinants nichent dans les cavités des bâtiments. Pour m’aider à les étudier, je fais appel à votre précieuse collaboration !
👉 Si vous observez un martinet entrer dans une cavité (naturelle ou nichoir), merci de:
prendre une photo du site d’entrée,
noter la localisation précise (adresse ou coordonnées GPS),
envoyer le tout à:
martinets_lln@hotmail.com

Merci d’avance pour votre contribution précieuse à cette étude!"

 

Vendredi 4 juillet :
Jette (Bruxelles)

Balade guidée en partenariat avec la Régionale Natabru. Je vous ferai découvrir la vie extraordinaire des martinets, leurs problèmes pour cohabiter avec les humains depuis que nos maisons sont rénovées et isolées. Nous nous retrouverons vers 20h afin d'assister plus tard en soirée au show de montée en altitude des immatures et au retour au nid des nicheurs.

Lors de ce véritable "Safari urbain" , nous partions aussi à la découverte d'autres espèces comme les étourneaux, les moineaux et les rougequeues : nous en profiterons pour recenser les nids qu'occupent tous ces oiseaux dans les bâtiments, tout le long de notre parcours.

(Il s'agit de la première sortie à thème de l'été organisée par Natabru)
Infos pratiques : https://www.natagora.be/agenda/balade-la-decouverte-des-martinets-jette


Samedi 5 juillet :
Neerpede (Bruxelles)
De 14h à 17h

"Martinets & Crème glacée"
Documentaire, animations, glace et promenade guidée.

A cette période la courte saison des martinets, c'est au-dessus de plans d'eau comme le grand étang de Neerpede, aux portes du Pajottenland, que l'on peut admirer le spectacle merveilleux, hallucinant, de martinets et d'hirondelles qui boivent en volant (si la météo s'y prête), et qui chassent les nombreux insectes nécessaires pour nourrir leur progéniture.

D'ici 2-3 semaines, ils repartiront déjà pour une migration de 7.000 à 10.000 km. Nous ne les reverrons plus pendant 9 mois!

Avant leur départ, nous vous proposons donc de nous retrouver à la Maison verte et bleue pour une série d'activités ludiques et estivales pour petits et grands : lors de cet après-midi, vous pourrez:

- découvrir le documentaire "Devil Birds: la vie du Martinet noir" de Derek Bromhall (filmé à Oxford, au milieu d'une colonie mythique, traduit en français par moi-même) tout en dégustant une glace artisanale;

- vous mettre dans la peau d'un martinet en testant le "Jeu du martinet", que j'ai créé pour vous faire vivre la migration annuelle du Sud de l'Afrique jusque chez nous, tout en apprenant plein de choses fascinantes sur le martinet;

- éveiller vos talents artistiques au cours d'un atelier dessin (atelier pour enfants ouvert à tous ceux qui se sentent une âme d'enfant ou d'artiste);

- nous accompagner pour une balade tranquille autour de l'étang, émaillée de petits récits sur la vie étonnante du martinet.

Infos pratiques:

Rv à la Maison verte et bleue, .
Tarif: prix juste à 5 euros pour l'ensemble des activités; prix de soutien à 10 euros.
Réservations obligatoires et contact pour plus d'infos: info@mvb.brussels

3 mars 2025

Nouveau site : "Biodiversité dans le Bâti"

 

J’ai le plaisir de vous annoncer la naissance d’un nouveau site internet très utile pour la protection (entre autres) des martinets : https://bati.natagora.be/. Ce site vous offre un large éventail de conseils pratiques qui vous permettront (que vous soyez architecte, entrepreneur, administration locale/régionale ou particulier) de préserver voire de renforcer la biodiversité dans et autour de votre bâtiment.

Le nouveau site de Natagora a été réalisé par un large panel de professionnels du secteur du bâtiment et de naturalistes spécialisés dans la biodiversité liée au bâti, dans le cadre de la Cellule Biodiversité dans le Bâti de Natagora (CBB), coordonné par Julia Luxen (architecte et écoconseillère de formation, le profil idéal pour cette mission ambitieuse !). C’est à ce titre que j’ai eu le plaisir d’y participer activement.

L'officialisation du site a eu lieu le 21 février 2025, dans le cadre du salon Batibouw, avec une conférence destinée aux professionnels de la construction et de la rénovation, en présence de naturalistes de Natagora. Un événement de "networking" a suivi au stand de Embuild (fédération belge de la construction).

Qui, mieux que l’union wallonne des architectes (UWA), pour vous présenter ce site ambitieux?

 

"Ce 21 février 2025, une nouvelle plateforme axée sur la biodiversité dans le bâti hébergée par Natagora, association de protection de l’environnement active en Wallonie et Bruxelles-Capitale, a vu le jour. 

Cette dernière fait suite à un important travail de concertation initié par l’ASBL avec l’ensemble des parties prenante du secteur de la construction en Wallonie. Son objectif est clair : concilier le vivant avec les constructions humaines.

En effet, le cycle de vie de nombreuses espèces dépend (quasi) exclusivement des bâtiments. De ce fait, il existe un véritable intérêt à redynamiser la biodiversité (par le biais de recensement, protection spécifique, mise en place d’aménagement, etc.) et à donner les outils nécessaires aux professionnels de la construction, tels que les architectes, pour intégrer ces éléments de la meilleure manière. 

 

Le principe ?

Le cœur de cette plateforme se base sur une série de fiches reprenant les mesures et les aménagements permettant d’améliorer le potentiel écologique de vos projets. Adaptée aux professionnels du bâtiment, cette liste vous permettra de tenir compte à la fois des différents éléments qui composent le bâti et des espèces rencontrées susceptibles de se retrouver dans le bâtiment et ce, même si votre projet est déjà en cours de réalisation[2]

 

Et vous, en tant qu’architecte, en quoi ce site peut m’être utile ?

Parmi les nombreuses fonctionnalités, vous trouverez une checklist[3] permettant d’évaluer préalablement l’état de la zone et de concevoir les aménagements en conséquence.

Mais la véritable révolution de la nouvelle plateforme Biodiversité dans le bâti réside dans sa fonctionnalité « conseil sur mesure ». Il s’agit d’un accompagnement personnalisé qui se traduit par un questionnaire constitué de réponses simples de type « oui ou non » et débouchant sur une liste de mesures et d'aménagements susceptibles d’être intégrée dans le projet désigné[4]

Un onglet dédié aux projets de référence et témoignages[5] est aussi à disposition ce qui pourra susciter votre intérêt et vous inspirer.

Enfin, d’autres outils liés aux législations en vigueur, d’aide à la conception, de guides, de conseils pour les demandes de dérogations sont également disponibles sur le site[6].

Il ne vous reste plus qu’à prendre connaissance de la plateforme et sauter le pas !"

 

Vous pouvez aussi regarder la vidéo de présentation du site (20') par Julia Luxen.

Des questions ? Vous pouvez envoyer un email à la CBB.

 

A propos de la Cellule Biodiversité dans le Bâti de Natagora (CBB)

Ce schéma résume bien la mission de la CBB :

 

[1]https://bati.natagora.be/pour-qui

[2]https://bati.natagora.be/comment/mesures-et-amenagements

[3]https://bati.natagora.be/comment/outils-daide-a-la-conception/g10r-realiser-un-etat-des-lieux-du-bati-existant

7 juillet 2024

Agenda 2024 (fin de saison)

 

Samedi 13 juillet
Recenser les martinets : mode d'emploi (webinaire n°2)
20-21h
 

Webinaire pour recenser efficacement et correctement les Martinets noirs: quels comportements correspondent-ils à des martinets de quel âge? Lesquels vous donnent-ils quels indices?

 

Vous aviez marqué votre intérêt pour le webinaire précédent mais n'avez pas pu y assister pour diverses raisons. Nous avons donc le plaisir de vous convier à une "séance de rattrapage", ce jeudi 11 juillet, de 20 à 21h.

Il est encore temps (mais tout juste!) de recenser les martinets!

Vous ne savez pas (trop) comment faire? Vous croyez savoir mais voulez rafraîchir ou peaufiner vos connaissances ? Ce séminaire est pour vous, que vous soyez volontaire du GTM ou ami des martinets: tout le monde est le bienvenu. Attention, pour rappel, ceci n'est pas une conférence extensive sur les martinets mais bien une formation sur leur recensement.

Le saviez-vous? 

Encoder les nids de martinets que vous trouvez nous aide à protéger ceux-ci.

 

Infos pratiques :
Webinaire, par Martine Wauters, coordinatrice du GTM
Jeudi 11 juillet 2024 de 20 à 21h.

(Si beaucoup de questions, nous vous enverrons un deuxième lien ou vous proposerons d'envoyer les autres questions par email)

Nous vous enverrons le lien pour accéder à la réunion sur inscription, via cette adresse email : martinets@natagora.be.

Cette fois, pour plus d'efficacité, un volontaire du GTM, Alexandre Bughin, sera "l'hôte" du webinaire (accueil dans l'espace de visioconférence et personne de contact en cas de problèmes techniques pour se connecter)

 

Samedi 13 juillet
Brunch martinesque
12-13h
Cinquantenaire Bruxelles


Le GT Martinets de Natagora (GTM) vous propose un "brunch martinesque" au Cinquantenaire :  deux activités pour petits et grands au beau milieu d'une des plus grosses colonies de la Région bruxelloise! Dans le cadre des "Midi Découverte"* d'Horizon 2030, dans la guinguette "Tipi" (dans une des galeries - "péristyles" - où niche la colonie).

 

- Projection du documentaire "Devil Birds" de D. Bromhall (version française) suivie d'une mini-conférence : détails ici.
 

- Atelier pour les enfants de 5 à 9 ans : détails ici.


En partenariat avec Horizon 2030.

*Les Midis Découvertes, organisés par Horizon 2030, sont l’occasion de profiter d’un sandwich au cours d’une conférence scientifique gratuite, accessible et vulgarisée. Le tout, dans le cadre unique qu’offre le Péristyle, espace de conférence en plein air (couvert), avec une vue imprenable sur le parc du Cinquantenaire.

Il n’est pas nécessaire de s’inscrire pour le Midi Découverte.

Apportez votre lunch ou commandez et payez sur place l'une des délicieuses propositions de la guinguette Tipi Cinquantenaire. L’espace est couvert.

Les conférences ne seront déplacées qu’en cas de fermeture du parc. Ces informations seront communiquées via nos réseaux sociaux et dans l’agenda de ce site internet.

7 juin 2024

Journée mondiale 2024: Jane Goodall, une marraine fidèle!

Journée mondiale 2024: Jane Goodall, une marraine fidèle!
#WSD2024

Bonjour à tous,

J'ai lancé une Journée mondiale des martinets (JMM) en 2019, après concertation avec une série d'experts internationaux, et je coordonne l'événement depuis. Elle a lieu tous les 7 juin. Et depuis, j'ai l'énorme privilège d'avoir pour Marraine de la JMM le Dr Jane Goodall, primatologue de renom mais aussi militante pour la protection de la biodiversité et ambassadrice des Nations unies pour la paix.
 
J'ai le plaisir de vous communiquer le lien pour voir la vidéo qu'elle a enregistrée cette année (avec une petite surprise à la fin...). Cette vidéo est automatiquement paramétrée pour afficher les sous-titres dans la langue dans laquelle votre ordinateur a été paramétré: il y a ainsi des sous-titres en français, néerlandais, allemand, italien, espagnol, mandarin (chinois), coréen, hindi, farsi (Iran), arabe, hébreu, swahili, turc et anglais américain (hé oui, le Jane Goodall Institute - "JGI" - USA a plus d'un million de "followers"). Un travail d'équipe entre le JGI et mon propre réseau (pour le turc, le farsi, l'arabe et l'hébreu!).
J'espère qu'elle vous plaira. 😉
 
Voici les liens:
1) sur le site internet de la JMM (automatiquement sous-titrée dans la langue paramétrée sur votre ordinateur).
2) Elle est aussi sur ma chaîne Youtube (avec un texte de présentation)
3) et sur ma Page Facebook (Martinets Sans Frontières) (sans sous-titres).

Et à partager sans modération par tous les moyens possibles (en utilisant le hastag #WSD2024)... le but est de faire le plus gros buzz possible autour des martinets pour encourager une meilleure connaissance et une meilleure protection! Merci d'avance!
 
J'en profite pour vous signaler qu'il n'est pas trop tard pour vous inscrire pour marquer votre soutien (le simple fait de partager la vidéo, de recenser les martinets de votre quartier, de poster une vidéo de vous avec la silhouette grandeur nature d'un martinet,... Ces simples petits gestes comptent aussi!
 
Bon visionnage... et Bonne Journée mondiale des martinets!
 
Martine

6 juin 2023

World Swift Day / Journée mondiale des martinets 2023: Dr Jane Goodall's message

Apus_Jane_and_I_Small
Dr Jane Goodall has been supporting Swifts Without Frontiers, and then WSD,
since the very beginning.
I'm soooo gratefull for that! © Jane Goodall Institute.

 

Here is the video message of our Patron, Dr Jane Goodall, for World Swift Day 2023: video. Please watch and share massively on all social media, with the following hashtags (so that we all make an BIG buzz around Swifts): #WSD2023, #worldswiftday2023.
Under the English, original version of the script, you can find translations in various languages : French, Spanish, Portuguese, Italian, German, Dutch, Chinese & Hebrew! (I will post, little by little, various videos with subtitles as well, keep checking my Youtube channel!)

HAPPY WORLD SWIFT DAY!

Voici le message vidéo du Dr Jane Goodall, notre marraine, pour la Journée mondiale 2023: vidéo. Nous vous invitons à la regarder et à la partager massivement sur tous les réseaux sociaux, avec ces hashtags (pour que nous fassions tous un ENORME buzz autour des martinets): #JMM2023, #WSD2023, #worldswiftday2023.
Sous la version anglaise originale du script, vous trouverez des traductions dans plusieurs langues: français, espagnol, portugais, italien, allemand, néerlandais, chinois et hébreu!

BONNE JOURNEE MONDIALE DES MARTINETS!

 

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VIDEO.

VIDEO with English subtitles.

Today is the 5th anniversary of World Swift Day.

It is a day to celebrate these magical little birds, all the many species that are found in almost all parts of the world.

But the day gives us an opportunity to share the shocking news that these fascinating birds are threatened in so many parts of their range.  There are two main reasons why they are in danger. 

Firstly there is the threat to their food supply. Swifts only eat insects and as we are now increasingly aware, insects are decreasing due to the use of pesticides and herbicides, habitat destruction, climate change and other harmful human activities. 

Back in the 1940s and 1950s, when I was growing up in the England, you could not leave a window open at night, if there was a light on, because almost instantly your room would be full of moths and other night insects - now I am excited if one moth flies in. 

The second threat to the swifts is an ever decreasing number of breeding sites. To give an example, let me talk about the Chimney Swift. This species breeds in North America and migrates to and from South America.

Chimney Swifts do just about everything on the wing – eating, drinking, bathing, even snapping off twigs for nesting material. They only stop flying to nest and roost!

What is specially fascinating is that their nests, made of little twigs, are glued to the inside wall of chimneys – or sometimes inside hollow trees – glued with their sticky saliva. And as chimneys have largely become unavailable to them, because they are capped, and hollow trees are so often cut down, the population of these swifts has declined a shocking 95% in the last 50 years.   

But if you care, and I hope you do, there are a number of ways you can help these swifts.First of all, raise awareness by telling your friends and neighbours about these marvellous little birds, and the problems they face.  And, if you have a chimney, be sure that you don’t renovate or clean it during the breeding season.

And please don’t get rid of hollow trees.  You can also contact local Swift experts, who will help you install chimneys or build swift towers that the birds can use as nesting and roosting sites.

Finally – and this is such an exciting way to help - you can join a “Swift Night Out” near your home. These are evenings when you can witness the amazing show of hundreds of Swifts diving into narrow chimneys where they will roost for the night.

So now I invite all Swift lovers to join me in celebrating World swift day.  And tell your friends to join us.

Finally a special thank you to Martine, or the Swift Lady as we call her, for introducing these fabulous birds to the Jane Goodall Institute’s youth program, Roots&Shoots.  I truly hope that hundreds of R&S groups will participate in this 2023 WSD.

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

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VIDEO.

Aujourd'hui, c'est le 5e anniversaire de la Journée mondiale des martinets.

C'est une journée pour célébrer ces petits oiseaux magiques, toutes les nombreuses espèces que l'on trouve dans presque toutes les régions du monde.

Mais cette journée nous donne aussi l'occasion de partager la nouvelle choquante que ces oiseaux fascinants sont menacés dans tant de parties de leur aire de répartition.

Il y a principalement deux raisons pour lesquelles ils sont en danger.

Premièrement, il y a une menace pour leur approvisionnement alimentaire. Les martinets ne mangent que des insectes et, comme nous le savons maintenant, les insectes diminuent en raison de l'utilisation de pesticides et d'herbicides, de la destruction de l'habitat, du changement climatique et d'autres activités humaines nuisibles.

Dans les années ‘40 et ‘50, quand je grandissais en Angleterre, vous ne pouviez pas laisser une fenêtre ouverte la nuit, s'il y avait une lumière allumée, car, presque instantanément, votre chambre était envahie par des mites et d'autres insectes nocturnes - maintenant je suis excitée si un papillon de nuit arrive.

La deuxième menace pour les martinets est le nombre toujours plus réduit de sites de reproduction. Pour donner un exemple, permettez-moi de parler du Martinet ramoneur. Cette espèce se reproduit en Amérique du Nord et migre vers et depuis l'Amérique du Sud.

Les Martinets ramoneurs font à peu près tout en vol : manger, boire, se laver et même arracher des brindilles pour faire leur nid. Ils ne s'arrêtent de voler que pour nicher et se reposer !

Ce qui est particulièrement fascinant, c'est que leurs nids, faits de petites brindilles, sont collés à la paroi intérieure des cheminées - ou parfois à l'intérieur d’arbres creux - avec leur salive collante. Et, comme les cheminées leur sont souvent devenues inaccessibles, parce qu'elles sont occultées et que les arbres creux sont souvent abattus, la population de ces martinets a diminué de 95 % au cours des 50 dernières années.

Mais, si vous vous en souciez, et j'espère que c’est le cas, il y a plusieurs façons d'aider ces martinets. Tout d'abord, sensibilisez vos amis et voisins en leur parlant à de ces merveilleux petits oiseaux et des problèmes auxquels ils sont confrontés. Si vous avez une cheminée, assurez-vous de ne pas la rénover ni la nettoyer pendant la saison de reproduction.

Et, s'il vous plaît, ne vous débarrassez pas des arbres creux. Vous pouvez également contacter des experts locaux en martinets, qui vous aideront à installer des cheminées ou à construire des tours à martinets, que ces oiseaux peuvent utiliser comme sites de nidification et comme dortoirs.

Enfin - et c'est une façon tellement passionnante d'aider - vous pouvez participer à une "Swift Night Out" près de chez vous. Ce sont des soirées où vous pourrez assister au spectacle époustouflant de centaines de martinets plongeant dans d'étroites cheminées pour y passer la nuit.

A présent, j'invite tous les amoureux de martinets à se joindre à moi pour célébrer la Journée mondiale des martinets. Et dites à vos amis de nous rejoindre !

Enfin, un merci spécial à Martine, la « Swift Lady » comme nous l'appelons, pour avoir présenté ces oiseaux fabuleux au programme jeunesse de l'Institut Jane Goodall, Roots&Shoots. J'espère sincèrement que des centaines de groupes R&S participeront à cette JMM 2023.

Dr Jane Goodall, DBE
Fondatrice du Jane Goodall Institute
Messagère de la Paix des Nations unies

 

Traduction: Martine Wauters (Martinets Sans Frontières).

 

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VIDEO.

Hoy es el quinto aniversario del Día Mundial del Vencejo.

Es un día para homenajear a estas pequeñas y mágicas aves, todas las muchas especies que se encuentran prácticamente en cualquier lugar del mundo.

Pero este día nos ofrece una oportunidad de compartir la alarmante noticia de que estas aves fascinantes están amenazadas en muchos lugares de su área de distribución. Si están en peligro es por dos motivos principales. 

En primer lugar, la amenaza a su fuente de alimento. Los vencejos se alimentan únicamente de insectos y somos cada vez más conscientes de la disminución de los insectos por el uso de plaguicidas y herbicidas, la destrucción de hábitats, el cambio climático y otras actividades humanas dañinas. 

Allá por los años cuarenta y cincuenta, en mi Inglaterra natal, si dejabas una ventana abierta por la noche con una luz encendida, la habitación se llenaba casi de inmediato de polillas y otros insectos nocturnos – ahora en cambio me emociona ver entrar una polilla. 

La segunda amenaza para los vencejos es la pérdida gradual de lugares de nidificación. A modo de ejemplo, os hablaré del vencejo de chimenea. Esta especie cría en Norteamérica y emigra desde y hacia Sudamérica. Los vencejos de chimenea hacen prácticamente todo mientras vuelan – comer, beber, bañarse, hasta recoger ramillas como material para sus nidos. ¡Sólo dejan de volar para nidificar y dormir!

Algo particularmente fascinante es que pegan sus nidos, hechos de pequeñas ramillas, en la parte interior de las chimeneas – o algunas veces en árboles huecos – con ayuda de su saliva pegajosa. Y como las chimeneas ahora se rematan con una tapa y son casi inaccesibles para ellos y los árboles huecos a menudo se talan, las poblaciones de estos vencejos han disminuido en un estremecedor 95% en los últimos 50 años.   

Pero si esto os preocupa, y espero que sí, podéis ayudar a los vencejos de varias maneras. En primer lugar, sensibilizar hablando a vuestros amigos y vecinos de estas pequeñas y maravillosas aves, y de los problemas que sufren. Y si tenéis una chimenea, aseguraos de no renovarla ni limpiarla durante la temporada de cría.   

Y por favor, no eliminéis los árboles huecos. También podéis entrar en contacto con los expertos en vencejos de vuestra zona, que os asesoren sobre la instalación de chimeneas o construcción de torres que los vencejos puedan utilizar para nidificar o descansar.  

Finalmente – y este es un modo fantástico de ayudar – podéis participar en una “Swift Night Out” (salida nocturna para observar vencejos) cerca de vuestra zona. Son salidas para observar el impresionante espectáculo de ver entrar a cientos de vencejos en las chimeneas angostas que utilizan para pasar la noche.

Así que invito a todos los amantes de los vencejos a que celebremos juntos el Día Mundial del Vencejo.  Y animad a vuestros amigos a que se unan a nosotros.

Finalmente quiero expresar un agradecimiento especial a Martine, a quien llamamos Swift Lady (la dama de los vencejos), por haber introducido estas fabulosas aves en el programa juvenil del Instituto Jane Goodall, Roots&Shoots (Raíces y Brotes).  Realmente espero que cientos de grupos R&S participen en este Día Mundial del Vencejo 2023.

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

Traducción: Rosario Romo (Intérprete de conferencias y traductora)
Colaboradora en la interpretación en el 6º Congreso Internacional de Vencejos Segovia 2022.

Translation: Rosario Romo (Conference interpreter and translator)
Collaborator in interpreting at the 6th International Swift Conference Segovia (Spain) 2022.

 

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PORTUGUESE

 

VIDEO.

Hoje é o 5º aniversário do Dia Mundial dos Andorinhões.

É um dia para celebrar esses pequenas aves mágicas e todas as suas espécies que podem ser encontradas em quase todas as partes do mundo.

Mas esse dia nos dá uma oportunidade de compartilhar as notícias chocantes sobre estas aves fascinantes que estão ameaçadas em grande parte de sua distribuição. Há duas razões principais para que elas estejam em perigo.

Primeiro, há a ameaça à fonte de alimentação dessas aves. Andorinhões se alimentam apenas de insetos e, como nós sabemos, a disponibilidade de insetos está diminuindo devido ao uso de pesticidas e herbicidas, destruição do habitat, mudanças climáticas e outras atividades danosas do ser humano.

De volta aos anos 1940 e 1950, quando eu estava crescendo na Inglaterra, não era possível deixar uma janela aberta à noite se tivesse uma luz acesa, pois quase instantaneamente seu quarto estaria cheio de mariposas e outros insetos noturnos - agora fico empolgada se uma mariposa entrar.

A segunda ameaça aos andorinhões é o número cada vez menor de sítios reprodutivos. Para dar um exemplo, deixe-me falar sobre o andorinhão pelágico. Essa espécie se reproduz na América do Norte e migra para e da América do Sul.

Esses andorinhões fazem praticamente tudo em pleno voo - comer, beber, tomar banho, até mesmo quebrar galhos para material de nidificação. Elas só param de voar para nidificar e descansar!

O que é especialmente fascinante é que seus ninhos, feitos de pequenos galhos, são colados na parede interna de chaminés - ou às vezes dentro de árvores ocas - colados com sua saliva altamente adesiva. E, como as chaminés se tornaram em grande parte inacessíveis a elas, pois estão tampadas, e as árvores ocas são frequentemente derrubadas, a população desses andorinhões diminuiu absurdos 95% nos últimos 50 anos.

Mas, se você se importa, e espero que sim, existem várias maneiras de ajudar esses andorinhões. Primeiro, crie conscientização contando aos seus amigos e vizinhos sobre essas aves maravilhosas e os problemas que elas enfrentam. E, se você tiver uma chaminé, certifique-se de não reformá-la ou limpá-la durante a temporada de reprodução.

E, por favor, não se livre das árvores ocas. Você também pode entrar em contato com especialistas locais em andorinhões, que o ajudarão a instalar chaminés ou construir torres para as aves usarem como locais de nidificação e descanso.

Por fim - e esta é uma maneira emocionante de ajudar - você pode participar de uma "Noite dos Andorinhões" perto de sua casa. Essas são noites em que você pode testemunhar o incrível espetáculo de centenas de andorinhões mergulhando em chaminés estreitas, onde irão descansar durante a noite.

Agora, eu convido a todos os amantes dos andorinhões a se juntarem a mim para celebrar o Dia Mundial dos Andorinhões e diga a seus amigos para se juntarem a nós

Por fim, um agradecimento especial para Martine, ou a Senhora dos Andorinhões como nós a chamamos, por introduzir essas aves fabulosas ao programa da juventude do Jane Goodall Institute, Roots&Shoots. Eu espero que centenas de grupos do R&S participem nesse Dia Mundial dos Andorinhões de 2023.

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

Translation: Renata Neves Biancalana (@worldswifts).

 

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ITALIAN

 

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Oggi è il 5° anniversario della Giornata  Mondiale dei Rondoni.

È una giornata di celebrazione per questi piccoli uccelli magici, per tutte le numerose specie che si trovano in quasi tutte le parti del mondo.

La giornata, però, ci offre anche l'opportunità di condividere la notizia sconcertante che questi affascinanti uccelli sono minacciati in molte parti del loro areale di distribuzione.  I motivi principali per cui sono in pericolo sono due.

I rondoni si nutrono solo di insetti e, come è ormai risaputo, gli insetti stanno diminuendo a causa dell'uso di pesticidi ed erbicidi, della distruzione degli habitat, dei cambiamenti climatici e di altre attività umane dannose.

Negli anni '40 e '50, quando sono cresciuta in Inghilterra, non si poteva lasciare una finestra aperta di notte con la luce accesa, perché quasi istantaneamente la stanza si sarebbe riempita di falene e altri insetti notturni. Ora trovo straordinario se entra una falena.

La seconda minaccia per i rondoni è il numero sempre minore di siti di riproduzione. Per fare un esempio, vorrei parlare del Rondone dei camini. Questa specie si riproduce in Nord America e migra da e verso il Sud America.

I Rondoni dei camini fanno praticamente tutto in volo: mangiano, bevono, si lavano, e addirittura spezzano ramoscelli per ottenere materiale per il nido. Smettono di volare solo per posarsi al nido e ai dormitori.

La cosa particolarmente affascinante è che i loro nidi, fatti di piccoli ramoscelli, sono incollati alle pareti interne dei camini - o a volte all'interno di alberi cavi - incollati con la loro saliva appiccicosa.

Dato che i camini sono diventati in gran parte a loro inaccessibili, perché vengono chiusi, e gli alberi cavi vengono spesso abbattuti, la popolazione di questi rondoni è diminuita di uno scioccante 95% negli ultimi 50 anni. 

Ma se ci tenete, e spero che ci teniate, ci sono diversi modi per aiutare questi rondoni. Prima di tutto, sensibilizzate i vostri amici e vicini di casa riguardo questi meravigliosi uccelli e i problemi che devono affrontare.  Inoltre, se avete un camino, assicuratevi di non ristrutturarlo o pulirlo durante la stagione riproduttiva.

E per favore non abbattete gli alberi cavi.  Potete anche contattare esperti locali di rondoni, che vi aiuteranno a installare camini o a costruire torri per rondoni che gli uccelli potranno utilizzare come siti di nidificazione e di dormitorio.

Infine - e questo è un modo davvero entusiasmante per aiutare - potete partecipare a una "Swift Night Out" vicino a casa vostra. Si tratta di serate in cui si può assistere allo straordinario spettacolo di centinaia di rondoni che si tuffano in stretti camini, dove si appollaiano per la notte.

Invito ora quindi tutti gli amanti dei rondoni a unirsi a me per celebrare la Giornata  Mondiale dei rondoni.  E dite ai vostri amici di unirsi a noi.

Per concludere, un ringraziamento speciale a Martine, che noi chiamiamo la Signora dei Rondoni, per aver introdotto questi favolosi uccelli nel programma per giovani del Jane Goodall Institute, Roots&Shoots.  Spero davvero che centinaia di gruppi R&S partecipino al WSD 2023.

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

 Translation: Eugenia Parisi (Rondoni Campigliesi / Swifts of Campiglia ODV)

 

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GERMAN

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Heute ist der 5. Jahrestag des Weltseglertages.

Es ist ein Tag, um diese magischen kleinen Vögel zu feiern, all die vielen Arten, die in fast allen Teilen der Welt zu finden sind.

Aber der Tag gibt uns die Gelegenheit, die schockierende Nachricht weiterzugeben, daß diese faszinierenden Vögel in so vielen Teilen ihres Verbreitungsgebiets bedroht sind. Es gibt zwei Hauptgründe, warum sie in Gefahr sind. Erstens

ist ihre Nahrungsgrundlage in Gefahr. Segler essen nur Insekten, und wie wir heute wissen, nehmen Insekten aufgrund des Einsatzes von Pestiziden und Herbiziden, der Zerstörung von Lebensräumen, des Klimawandels und anderer schädlicher menschlicher Aktivitäten ab.

In den 1940er und 1950er Jahren, als ich in Großbritannien aufwuchs, konnte man nachts kein Fenster offen lassen, wenn Licht brannte, weil das Zimmer fast augenblicklich voller Motten und anderer Nachtinsekten wurde – jetzt freue ich mich, wenn eine Motte einfliegt.

Die zweite Bedrohung für die Segler ist die stetige Abnahme von geeigneten Brutmöglichkeiten. Ich möchte hier die Chimney Swifts (Schornsteinsegler) als Beispiel anführen. Diese Art brütet in Nordamerika und fliegt zum Überwintern nach Südamerika.

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

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DUTCH

 

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Vandaag is het de vijfde verjaardag van Wereldgierzwaluwdag. Het is een dag om deze magische kleine vogels te vieren, de vele soorten die bijna overal ter wereld voorkomen. Maar deze dag geeft ons ook de gelegenheid om het verontrustende nieuws te delen dat deze fascinerende vogels in zoveel delen van hun leefgebied bedreigd worden.

Er zijn twee belangrijke redenen waarom ze in gevaar zijn. Ten eerste is er de dreiging voor hun voedselvoorziening. Gierzwaluwen eten alleen insecten en zoals we ons nu steeds meer bewust zijn, nemen insecten af door het gebruik van bestrijdingsmiddelen, habitatvernietiging, klimaatverandering en andere schadelijke menselijke activiteiten.

In de jaren 1940 en 1950, toen ik opgroeide in Engeland, kon je 's nachts geen raam open laten staan als er licht aan was, omdat je kamer bijna onmiddellijk vol zou zitten met motten en andere nachtinsecten - nu ben ik al blij als er één mot binnenvliegt.

De tweede dreiging voor de gierzwaluwen is een steeds kleiner wordend aantal broedplaatsen. Om een voorbeeld te geven van de Schoorsteengierzwaluw. Deze soort broedt in Noord-Amerika en migreert naar en van Zuid-Amerika. Schoorsteengierzwaluwen doen bijna alles vliegend - eten, drinken, een snel badje pakken, zelfs twijgjes afbreken voor nestmateriaal. Ze stoppen alleen met vliegen om te broeden en te rusten!

Wat vooral fascinerend is, is dat hun nesten, gemaakt van kleine twijgjes, aan de binnenwand van schoorstenen zijn vastgeplakt - of soms binnenin holle bomen - vastgeplakt met hun plakkerige speeksel.

En omdat schoorstenen in vele gevallen niet meer beschikbaar voor hen zijn, omdat ze afgedekt worden, en holle bomen zo vaak worden gekapt, is de populatie van deze zwaluwen in de afgelopen 50 jaar met wel 95% afgenomen. Maar als je geeft om deze vogels, en ik hoop dat je dat doet, zijn er een aantal manieren waarop je ze kunt helpen.

Ten eerste, vergroot het bewustzijn door je vrienden en buren te vertellen over deze prachtige kleine vogels en de problemen waar ze mee te maken hebben. En als je een schoorsteen hebt, zorg er dan voor dat je deze niet renoveert of schoonmaakt tijdens het broedseizoen. En ruim aub geen holle bomen op.

Je kunt ook contact opnemen met lokale gierzwaluwexperts, die je zullen helpen bij het geschikt maken van schoorstenen of het bouwen van gierzwaluwtorens die de vogels kunnen gebruiken als nest- en rustplaatsen. Tot slot - en dit is zo'n spannende manier om te helpen - kun je meedoen aan een "Swift Night Out" in de buurt van je huis.

Dit zijn avonden waarop je het geweldige schouwspel kunt zien van honderden schoorsteengierzwaluwen die in smalle schoorstenen duiken waar ze de nacht zullen doorbrengen.

Ik nodig nu alle gierzwaluwliefhebbers uit om met mij mee te doen aan het vieren van Wereldgierzwaluwdag. En vertel je vrienden om zich bij ons aan te sluiten.

Tot slot wil ik Martine, of de Swift Lady zoals we haar noemen, bedanken voor het introduceren van deze fantastische vogels in het jeugdprogramma Roots&Shoots van het Jane Goodall Instituut. Ik hoop echt dat honderden R&S-groepen zullen deelnemen aan deze Wereldgierzwaluwendag van 2023.

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

Vertaling:Karin Gielen (Natuurpunt-Gierzwaluwenwerkgroep)

 

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CHINESE

 

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今天是第五个世界雨燕日。这是一个庆祝这些神奇的小鸟的日子,这些小鸟几乎遍布世界各地。但是这个日子给了我们一个机会去分享一下令人震惊的消息,那就是这些迷人的鸟类在其活动范围的许多地方都受到威胁。主要有两个原因来解释为什么他们危在旦夕。

首先,他们的食物供应受到了威胁。雨燕只吃昆虫,正如我们现在越来越意识到的那样,由于杀虫剂和除草剂的使用、栖息地的破坏、气候变化和其他有害的人类活动,昆虫正在减少。

早在20世纪40年代和50年代,那时我在英国长大,在晚上如果开灯的话你不能打开窗户,因为你的房间几乎立刻就会满是飞蛾和其他夜虫。但是现在如果飞蛾还能飞进来的话我会非常的兴奋。

雨燕面临的第二个威胁是繁殖地的数量不断减少。举个例子,聊一下烟囱刺尾雨燕。该物种在北美洲繁殖,并在南美洲迁徙。烟囱刺尾雨燕几乎可以在翅膀上做任何事情——吃、喝、洗澡,甚至折断树枝作为筑巢材料。它们只为筑巢和栖息停留!特别令人着迷的是,它们用小树枝搭成的巢是 

粘在烟囱的内壁上,有时也粘在空心树上 ——被它们黏糊糊的唾液粘住了。

而烟囱在很大程度上变成了对它们来说是不可用的,因为它们是有顶的,空心树也是如此,由于经常被砍伐,这些雨燕的数量下降得惊人,在过去的50年里达到95%!

但如果你在乎,我希望你在乎,有很多方法可以帮助到这些雨燕。首先,可以通过和你的朋友还有邻居们谈论这些奇妙的小鸟,以及它们所面临的问题。如果你足够幸运有一个烟囱,请确保雨燕繁殖季节期间你不翻新或清洗它。

请不要把空心树扔掉。您也可以联系当地雨燕专家,他们会帮你安装烟囱或建造雨燕塔。鸟类可以把它们用作筑巢和栖息的地方。

最后——这是一种非常令人兴奋的帮助方式——你可以加入你家附近的“雨燕节庆夜”。这些夜晚你可以见证数百只雨燕潜入狭窄烟囱的精彩表演,它们将在那里过夜。

所以现在我邀请所有的雨燕爱好者和我一起庆祝世界雨燕日。告诉你的朋友一起加入我们!

最后特别感谢Martine,我们称她为“雨燕女士”。她把这些神奇的鸟介绍给珍·古道尔研究所的青少年团队组——Roots&Shoots。我真心希望成百上千的R&S都将参与2023年世界雨燕日。

 

Dr Jane Goodall, DBE
Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

Translator: 范玉芬 (Fan Yufen), with the kind help of Beijing Swift.

 

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HEBREW

היום מלאו 5 שנים ליום הסיס הבינלאומי.
זהו יום לחגוג את הציפורים הקטנות והקסומות הללו, על שלל המינים הרבים שלהם הנמצאים כמעט בכל חלקי העולם.
יום זה נותן לנו הזדמנות לחלוק את החדשות המזעזעות שהציפורים המרתקות הללו מאוימות בכל כך הרבה מאזורי תפוצתן. ישנן שתי סיבות עיקריות לכך שהם בסכנה.
ראשית ישנו האיום על אספקת המזון שלהם. סיסים אוכלים רק חרקים וכפי שאנו יודעים שכיום יותר מתמיד, החרקים הולכים ונעלמים עקב שימוש בחומרי הדברה וקוטלי עשבים, הרס בתי גידול, שינויי האקלים ופעילויות אנושיות מזיקות אחרות.
עוד בשנות ה-40 וה-50, כשגדלתי באנגליה, לא יכולתם להשאיר חלון פתוח בלילה, כי אם היה אור דולק, כמעט מיד החדר שלך היה מתמלא בעשים וחרקי לילה אחרים - עכשיו אני מתרגשת כשעש אחד עף פנימה.
האיום השני על הסיסים הוא ממספר הולך ופוחת של אתרי רבייה. בכדי לתת דוגמה, הרשו לי לדבר על סיס הארובות. מין זה מתרבה בצפון אמריקה ונודד לדרום אמריקה וחזרה.
סיסי הארובות עושים כמעט הכל באויר - אוכלים, שותים, מתרחצים, אפילו חותכים זרדים לחומרי הקינון. הם רק מפסיקים לעוף בכדי לקנן ולנוח!
מה שמרתק במיוחד הוא שהקינים שלהם, העשויים מזרדים קטנים, מודבקים לקירות הפנימיים של ארובות - או לפעמים בתוך עצים חלולים - ומודבקים ברוק הדביק שלהם. מכיוון שהארובות הפכו במידה רבה ללא זמינות עבורם, מכיוון שהן מכוסות, ועצים חלולים נכרתים לעתים קרובות כל כך, מזעזע לחשוב שאוכלוסיית הסיסים הללו ירדה ב-95% ב-50 השנים האחרונות.
אבל אם אכפת לכם, ואני מקווה שכן, ישנן מספר דרכים שבהן תוכלו לעזור לסיסים הללו. קודם כל, הגבירו מודעות בכך שתספרו לחברים ולשכנים שלכם על הציפורים הקטנות והמופלאות הללו ועל מגוון הבעיות שהן ניצבות מולן. אם יש לכם ארובה, הקפידו לא לשפץ או לנקות אותה במהלך עונת הרבייה.
בבקשה אל תכרתו עצים חלולים. אתם גם יכולים ליצור קשר עם מומחי סיסים במדינותיכם, שיעזרו לכם להתקין ארובות, תאי קינון או מגדלי סיסים שהציפורים יוכלו להשתמש בהם כאתרי קינון ומנוחה.
לבסוף - וזו דרך כל כך מרגשת לעזור - אתם יכולים להצטרף ל-"בילוי לילי עם הסיסים" ליד ביתכם. בערבים אלה תוכלו לחזות במופע המדהים של מאות סיסים הצוללים לתוך ארובות צרות, שם הם ישנים בלילה.
לפיכך, עכשיו אני מזמינה את כל אוהבי הסיסים להצטרף אליי ולחגוג את יום הסיס הבינלאומי, ותגידו לחבריכם להצטרף אלינו.
לבסוף ברצוני להגיד תודה מיוחדת למרטין, או לגברת הסיסים בשם החיבה שלה, על שהציגה את הציפורים המופלאות הללו בפני תנועת הילדים והנוער של מכון ג'יין גודול "נבטים ושורשים". אני באמת מקווה שמאות קבוצות של תנועה זו ישתתפו ביום הסיס הבינלאומי לשנת 2023.

 
Dr Jane Goodall, DBE

Founder, Jane Goodall Institute
UN Messenger of Peace

 

Translator: Itai Roffman (JGI Israel)

2 mai 2023

Mai 2023: 4 chantiers à suivre!

En ce début de saison, quatre chantiers en cours (dans 3 villes différentes : Nivelles, Louvain-la-Neuve et Bruxelles) sont à suivre intensivement et ce, de toute urgence! En effet, les martinets nicheurs sont en train d'arriver (les observations se multiplient depuis quelques jours) et la situation sur place risque d'être problématique... sauf si une réaction rapide est possible.

Nous avons donc besoin de VOUS!
Intéressés? Lisez ce qui suit, et abonnez-vous à notre Page Facebook (ou écrivez-nous : martinets@natagora.be) pour connaître l'évolution de la situation, maus surtout, aidez-nous en allant sur place!

 

Nivelles

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© Martine Wauters

 

Alors que le chantier de rénovation de la Collégiale est en cours, nous sommes à la recherche d'amis des martinets qui sont quotidiennement ou régulièrement à Nivelles pour nous aider au suivi d'une opération de sauvetage des martinets qui y nichent.

En effet, en bonne entente avec les différents intervenants (Ville, entrepreneur), plusieurs mesures ont été prises récemment pour permettre aux martinets de nicher malgré les travaux, en concertation avec Natagora et la LRBPO (l’union fait la force !).

 

-  Du côté de la Grand’Place, aménagement de trous de boulin

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Aménagement des trous de boulin selon la méthode "Ferri" (© Martine Wauters).

 

-   Sur 3 autres façades (côtés place Lambert Schiffelers et place Albert Ier), placement de nichoirs temporaires sur les échafaudages,  destinés à accueillir les martinets qui ont niché dans ce bâtiment jusqu'ici.

DSC01477© Martine Wauters

 

Nous faisons appel à vous pour nous aider à repérer dès le 1er jour le retour des martinets et ensuite, à voir s'ils acceptent les nouveaux gîtes et les nichoirs temporaires, et comment tout cela se passe. Ceci, afin de nous permettre de corriger le tir si nécessaire.

En effet, il reste à vérifier si des éléments de l’échafaudage côté Grand’Place n’empêchent pas l’accès aux nids et si les nichoirs des autres façades sont adoptés.

Contacts locaux pour Nivelles:
David : <michelanted@gmail.com>
A partir de lundi 8 mai: relai assuré par Paul: <pcnockae@gmail.com>

 

 

Louvain-la-Neuve

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Une ville, deux chantiers

 

1) Le Vilar

L’an dernier, nous faisions déjà appel à vous pour le chantier du théâtre Jean Vilar, pour nous aider au suivi d'une opération de sauvetage des martinets qui y nichaient avant le chantier.

Votre aide nous avait été très précieuse, nous avions ainsi pu « rectifier le tir » efficacement, à temps, pour reloger les martinets dans des nichoirs compensatoires temporaires. Les deux couples « historiques »… mais aussi un nouveau couple de « prénicheurs », qui avait défendu sa cavité énergiquement !

 

Cette année, nous sommes de nouveau à la recherche d'amis des martinets qui passent régulièrement par la rue de Rabelais. Et ce, de toute urgence ! En effet, la situation a fort évolué… mais tout n’est pas encore réglé, bien au contraire !

Nous suivions ce chantier depuis 2018, à commencer par une intervention lors de l’enquête publique, qui nous avait permis d’obtenir la protection des martinets dans le bâtiment rénové. De plus, plusieurs mesures avaient été décidées par la suite, pour non seulement sauver les deux couples, mais aussi en accueillir d’autres : 26 briques-nichoirs devaient intégrées à deux façades !

Hélas, les normes d’isolation acoustique liées à ce lieu de spectacle n’ont pas permis d’intégrer de brique-nichoir à la nouvelle façade au coin de la rue. L’une d’elle a été apposée à la façade, cela fonctionnera-t-il ?

Sans doute, mais le risque est que ce nichoir soit le… théâtre de combats impitoyables entre le couple « historique » et les « prénicheurs » de l’an dernier… mais aussi avec des moineaux : dès le retrait de l'échafaudage, deux mâles de… moineaux se disputaient la « propriété » de la cavité !

Quant à la cavité du couple nichant au milieu de la rue, elle a bien a été remplacée par une brique-nichoir, où nous avons même pu placer son nid de la saison dernière, mais les choix esthétiques du projet ont amené des obstacles potentiels : des briques de parement décoratives dépassant de 8-10 cm ont été placées autour du trou. Les martinets arriveront-ils quand même à s’installer ? Ces ornements ne serviront-ils pas de perchoirs à des prédateurs (pies, corneilles) ?

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QUATRE espèces cavernicoles sont susceptibles de s'installer dans les diverses briques-nichoirs. En effet, avant même le retour des martinets, les 3 espèces ci-dessous ont été observées sur le site :

Appel LLN 2023_2

 

Des discussions ont été menées en urgence entre les différentes parties (architectes, entrepreneur, Ville, UCL, intercommunale et Natagora – GT Martinets et Cellule Biodiversité dans le bâti) pour trouver une solution à long terme. Si tout va bien, des nichoirs supplémentaires seront bientôt posés sur le bâtiment d’en face, qui appartient à l’université.

 

Ce que VOUS pouvez faire

Nous faisons appel à vous pour nous aider à repérer (dès le 1er jour) le retour des martinets et, ensuite, à voir s'ils acceptent les nouveaux gîtes, et observer la survenance d'éventuels problèmes. Ceci, afin de nous permettre de corriger le tir si nécessaire.

Contactez-nous par email, nous vous donnerons plus d’informations sur le dossier et vous tiendrons au courant des activités et urgences ponctuelles, au fur et à mesure que la situation évoluera (nous l’espérons).

 

2) Färm

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En été 2022, nous avions pu repérer un nid de martinets, mais aussi plusieurs nids de moineaux et d'étourneaux dans le bâtiment que nous avons surnommé "Färm" (même s'il abrite d'autres commerce, cette enseigne est la seule visible depuis l'endroit d'où on peut observer cette activité) (Voir photo ci-dessus).

Or, des travaux de remplacement des toitures et corniches ont débuté il y a quelques mois.

Nous avons alors alerté la Ville d'Ottignies-LLN, qui a fait le nécessaire pour demander des mesures compensatoires.

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Vu le calendrier de reproduction des moineaux et des étourneaux, il est probable qu'ils soient partis s'installer ailleurs entre-temps.
Quid des martinets? S'installeront-ils dans un des deux nichoirs compensatoires? Ou trouveront-ils les briques-nichoirs intégrées à la façade la plus proche du Vilar?

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Forest (Bruxelles)

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En 2022, une bonne partie des toitures et corniches de l’église St Antoine de Padoue ont été rénovées, le chantier est toujours en cours à d'autres endroits du bâtiment.

Tenus au courant grâce aux amis des martinets de Forest, nous avions pu contacter le maître d’ouvrage, Maniak, et l'architecte, pour que les martinets soient pris en compte lors des travaux. Le 20 décembre dernier, je les ai rencontrés sur place. Bien que ce soit le déluge dehors, ils ont pris tout le temps pour aller vérifier avec moi les besoins des martinets jusque sur l'échadaudage, merci à eux!

321498300_690784472514528_5087164596270745943_nL"union fait la force! Stéphane DANDOIS (Maniak Padoue) et l'architecte, Emmanuel RAMIREZ-MAUROY,

tenant "la mascotte" en signe de solidarité avec la protection des martinets.
(Copyright: Martine Wauters)

 

En ce début de saison, il reste à vérifier, au retour imminent des martinets (c'est une affaire de jours... ou d'heures?), s'ils ont effectivement accès à leur cavité. Si ce n'est pas le cas, ils iront se cogner sans relâche à l'endroit qu'ils cherchent. Nous avons donc besoin de vous pour nous aider à assurer ce suivi, le plus intensif possible, dans les prochains jours! En effet, tout se jouent dans les 9-10 jours qui suivent leur retour!

Si vous nous aidez à repérer précisément les endroits problématiques, la sympathique petite équipe de Maniak nous a assurés qu'ils interviendraient rapidement pour nous aider à y remédier par une intervention ciblée ad hoc.

De plus, une partie du bâtiment, non concernée par le chantier, est fort prisée des martinets, nous avons besoin de savoir PRECISEMENT où les martinets entrent dans des cavités pour garantir leur protection à long terme !

 

Ce que VOUS pouvez faire

Nous faisons appel à vous pour nous aider à repérer (dès le 1er jour) le retour des martinets et, ensuite, à voir s'ils acceptent les nouveaux gîtes, et observer la survenance d'éventuels problèmes. Ceci, afin de nous permettre de corriger le tir si nécessaire.

Pour les personnes qui sont partantes, nous organiserons plusieurs petits briefings (sans doute par visioconférence, parfois aussi sur place). Contactez-nous par email, nous vous donnerons plus d’informations sur le dossier et vous tiendrons au courant des activités et urgences ponctuelles, au fur et à mesure que la situation évoluera (nous l’espérons).

 

Les martinets et nous avons besoin de vous!

L'union fait la force!

 

 

 

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Martine(t) News, le blog de Martine Wauters (Belgique)
  • Le Martinet noir et d'autres oiseaux citadins nichent dans les cavités des bâtiments. Or, nous rénovons et isolons de plus en plus. Incompatible? Pas nécessairement! Ce blog vise à vous en convaincre, par des exemples très concrets. Martine Wauters, BXL
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